lundi 10 novembre 2014

Conseil d'école du 3 novembre 2014

Voici le compte rendu du dernier conseil d'école dont l'ordre du jour était :

1. La rentrée scolaire 2014, structure et effectifs
2. Le règlement intérieur, le PPMS
3. Les travaux réalisés et en attente 
4. Le Réseau d’aide, les APC 
5. L’aménagement des rythmes éducatifs et les temps périscolaires  
6. Questions diverses


1. La rentrée scolaire 2014, structure et effectifs
A la rentrée, 1 classe de petits-moyens, 3 classes de petits, 3 classes de moyens et 4 classes de grands ont accueilli 74 élèves de PS, 86 de MS et 104 de GS (pour un total de 264 à la rentrée, 261 à ce jour). Peu de changement dans l’équipe (une ASEM).
Une seule AVS (Assistant de Vie scolaire, accompagnant les élèves handicapés) était nommée à la rentrée, la deuxième ne l’a été que le 16/09 (alors qu’elle était disponible), la troisième nommée n’a toujours pas signé son contrat et n’est donc pas en poste.
Au vu de la baisse progressive des inscriptions des élèves de PS ces dernières années, du solde négatif entre les départs et les déménagements d’élèves en cours d’année, la fermeture d’une classe, souhaitée par l’équipe, devrait se faire à la rentrée 2015. C’était l’objectif de la mairie avec l’ouverture de deux classes maternelles à Eugène Varlin ; l’école sera moins chargée, un local classe pourrait être transformé en une salle des maîtres digne de ce nom.
2. Le règlement intérieur, le PPMS
Le règlement est légèrement modifié (horaire de sortie des PS le mercredi, information sur le site de l’école et l’utilisation de l’internet, personnels s’occupant du ménage cités, précision sur l’assurance extra-scolaire). Il est adopté à la majorité ; il sera distribué à tous les parents.
Le Plan Particulier de Mise en Sûreté en cas de risque majeur est présenté : c’est un document rédigé dans chaque école et actualisé tous les ans ; il organise la mise en sécurité des enfants, à l’école, en cas de danger venant de l’extérieur de l’école. Il décrit les règles de comportement à adopter dans ce cas. Les élèves et les enseignants seront avertis par une corne de brume. Il est demandé aux parents de ne pas venir à l’école et de ne pas téléphoner. Une fiche explicative en ce sens sera distribuée avec le règlement intérieur.
3. Les travaux réalisés et en attente
Pendant l’été, la dernière tranche de travaux de couverture a été réalisée. Les couloirs, les escaliers, le préau et le hall de l’école ont été repeints. En revanche, les WC du 1er étage n’ont toujours pas été repeints. Pour le bureau de la RÈV, une solution pourrait être trouvée si une classe ferme : le local de cette classe pourrait être transformé en salle des maîtres, et la salle des maîtres actuelle devenir bureau.
Pour le projet de jardinières bétonnées, un devis de 15000€ a été réalisé par la Section Locale d’Architecture, et ne peut être financé avec les budgets habituels. Un financement par le projet Cultivons nos écoles du budget participatif de la Ville va être demandé.
4. Le Réseau d’aide, les APC
Le maître G, représentant le RASED, présente le travail d’aide spécialisée de ses membres. L’école a la chance de bénéficier de l’intervention d’un réseau complet composé d’une psychologue scolaire nouvellement nommée (qui se charge d’observations, bilans, lien avec les structures de soins extérieures, entretiens avec les familles, à la demande des parents ou de l’école), d’un maître E (qui propose une remédiation pédagogique à des groupes d’élèves de GS, 2 fois par semaine) et d’un maître G (qui travaille avec des élèves de GS sur leur statut d’élève et leur relation aux autres, ainsi que des élèves de MS en groupe de prévention). Le réseau intervient sur proposition des enseignants, après concertation. Ce travail se fait sur le temps scolaire. Ces personnels travaillent sur plusieurs écoles.
Les Activités Pédagogiques Complémentaires sont organisées par les enseignants, pendant 36h. Chacun est responsable du moment de prise en charge de petits groupes d’élèves, de l’objectif des activités, du choix des élèves concernés, après autorisation de leurs parents : 30 mn pendant l’interclasse, voire même dans le réfectoire, ou 1 h de 16h30 à 17h30 pour des moments de langage, de remédiation pédagogique, de jeux de société… en tout cas de moment calme et privilégié avec l’enseignant.
5. L’aménagement des rythmes éducatifs et les temps périscolaires
Beaucoup d’enfants fréquentent la restauration scolaire (par exemple, 244 inscrits le vendredi), les ARÉ (231 inscrits le vendredi) et le goûter récréatif (98 inscrits le jeudi). Le taux d’encadrement est d’1 pour 14, soit 13 animateurs et 8 ASEM (1h chacune) à l’interclasse, 7 au goûter, 19 animateurs et ASEM aux ARÉ. Une animatrice EPL intervient aussi sur les temps de l’interclasse et du goûter. Tous les animateurs, sauf 2, sont titulaires du BAFA, toutes les ASEM, sauf une en formation, sont titulaires du CAP Petite Enfance.
La fréquentation du centre de loisirs du mercredi après-midi a fortement augmenté. Un centaine d’enfants y sont encadrés par 13 animateurs (1 pour 8 enfants). Il est impératif que les parents précisent chaque mercredi matin à l’enseignant si leur enfant reste au centre l’après-midi.
Pendant les ARÉ sont privilégiés les jeux de détente et de loisirs. Il n’y a que 2 ateliers animés par des intervenants extérieurs. Pour ce premier trimestre, les enfants n’ont pas eu le choix de leur atelier, car la REV estime qu’une animation thématique n’est pas adaptée aux plus jeunes et préfère la souplesse et la diversité des activités.
La continuité des activités se heurte toujours au problème des absences des animateurs ou des ASEM (entre 1 et 6 par séance).
Un protocole d’emploi des locaux doit être signé entre la directrice et la REV. Les règles d’utilisation de ces locaux et du matériel sont écrites et distribuées à chaque animateur. Néanmoins, l’équipe enseignante note que des soucis demeurent, notamment à cause de l’utilisation inéquitable de ces locaux (deux groupes dans une salle relativement petite ; toujours le même groupe à devoir être dans le préau) ; si les activités se déroulaient dans une autre salle que le local classe des enfants, ce problème pourrait être atténué et cela permettrait de répondre à la demande réitérée des enseignants, à savoir que les enfants n’aient pas leur activité dans leur local-classe, afin d’éviter le «brouillage » dans les repères que les enfants construisent avec leur enseignant dans leur classe. La REV répond qu’en ce début d’année elle a préféré laisser aux enfants (et aux parents) le temps de construire des repères spatiaux, avec des adultes référents.
6. Questions diverses
La coopérative scolaire : Notre coopérative est affiliée à l’Office Central de la Coopération à l’Ecole, ce qui en garantit les comptes (après une vérification par un enseignant et un parent d’élève) et permet de participer à des projets coopératifs sur Paris. Nous lui avons versé une cotisation de 503€. Sur le compte, nous disposons actuellement de 5191 €, les chèques des dons des parents pour le 1er trimestre (que nous remercions) s’élèvent à 4243 €. Le conseil de coopérative (composé de l’équipe enseignante) a voté l’achat d’un ordinateur portable, d’une plastifieuse, de sacs de bibliothèque, d’un spectacle « de Noël » et le versement de 2 régies d’avance pour financer les achats et projets de chaque classe ; il envisage l’achat de vélos pour les plus petits.
Nouvelle carte de l’éducation prioritaire et motion des parents d’élèves : Le projet de modification de la carte de l’éducation prioritaire prévoit la sortie du dispositif du collège Valmy, avec lequel nous sommes en réseau, et donc la perte du statut ZEP, et des avantages liés, pour notre école. Les parents d’élèves présentent la motion suivante, qui est adoptée par 20 voix pour, et 3 abstentions :


Les représentants des parents de l’école élémentaire Aqueduc tiennent à manifester par cette motion leur forte opposition à la perte du statut ZEP de l’établissement et leur profonde détermination à conserver l’école dans le Réseau d’Éducation Prioritaire dépendant du Collège Valmy.



Le projet de refonte de la carte scolaire prévoit la sortie de notre école du dispositif. Au total, 79 écoles perdraient le statut ZEP pour 38 écoles qui y entreraient, soit  un solde négatif de 41 écoles. Dans notre arrondissement, 4 collèges sortiraient du réseau, entraînant la perte du dispositif pour 12 écoles. Ainsi, ce sont 3250 enfants dont les conditions de scolarité vont se détériorer.



A l’échelle de notre établissement, les équipes éducatives, les parents et les enfants mesurent chaque jour les bienfaits du statut ZEP depuis l’entrée dans le dispositif. Les moyens supplémentaires accordés – crédits pour les fournitures et pour les sorties, heures pour l’accompagnement éducatif, présence des adultes dans les temps péri-éducatifs, limite des effectifs par classe – ont permis la stabilisation des équipes, le soutien aux élèves les plus fragiles et ont ainsi offert des conditions d’apprentissage meilleures pour tous les enfants. La baisse du nombre d’incidents, l’amélioration du climat de travail au sein de l’école et la réussite d’un plus grand nombre d’enfants ont été rendus possibles par le statut ZEP. Le retirer, à n’en pas douter, signera un retour en arrière que nous ne pouvons accepter. Les arguments avancés pour faire sortir l’école du réseau ne tiennent pas face à la réalité que nous pratiquons au quotidien et à la fragilité des progrès accomplis

Il en va de même pour le collège Valmy que les enfants du secteur fréquentent depuis moins de cinq ans seulement, avec un faible taux d’évitement !



L’école Aqueduc accueille toujours des enfants de niveaux très hétérogènes, dont un grand nombre de familles connaissent des situations très précaires, et la forte mixité sociale et culturelle de l’établissement, dont l’ensemble des parents, des équipes et des élus se réjouit, nécessite toujours autant le soutien apporté par le dispositif ZEP.



L’ampleur du nombre d’établissements prévus pour sortir du dispositif montre la volonté de réaliser des économies, alors même que Mme La Maire de Paris s’est dite « mobilisée » pour les enfants de la commune et que l’Éducation et la Jeunesse ont été déclarées « priorité nationale ». Nous rappelons donc que les effectifs et les statistiques ne sont pas que des chiffres dans des tableaux Excel, mais des enfants, dont la réussite et l’épanouissement se feront en grande partie grâce aux conditions de leur apprentissage scolaire. Ils ne peuvent en aucun cas devenir des variables d’ajustement pour réaliser des économies budgétaires.



Nous refusons à ce titre, et pour l’ensemble des établissements placés dans la même situation, la politique « de l’enveloppe fermée ».



C’est pourquoi, nous, représentants l’ensemble des parents de l’école Aqueduc, enjoignons tous les acteurs à reconsidérer la refonte de la carte scolaire et exigeons de conserver le statut ZEP de notre école. Nous réaffirmons aussi notre engagement à nous mobiliser pour y parvenir. Il en va du bien être de nos enfants et de l’avenir de la République.
 

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